Bonjour à tous

Nous sommes toujours en 1926, une année très prolifique pour le maître. Alors que la nouvelle « L’appel de Cthulhu » est refusée une première fois par la revue Weird Tales, Lovecraft rédige « Air froid ».

Le narrateur est un auteur très pauvre, qui vit de petits travaux payés une misère, obligé de trouver des logements misérables pour survivre. On remarquera là une étrange corrélation avec ce que vit Lovecraft au quotidien. Notez que cette année-là, il est payé 17,50 $ la semaine pour rédiger des enveloppes dans le cadre d’un envoi de masse d’un catalogue. Le narrateur, dans son nouveau logement, rencontre le voisin du dessus, un ancien médecin à la retraite qui vit dans un environnement glacial. Plus les semaines passent et plus cet homme va demander de l’aide pour diminuer de plus en plus la température à l’aide de mécanisme fonctionnant avec de l’ammoniaque. La relation entre les deux hommes est très cordiale. Mais tout va s’affoler, le jour où la machine du médecin tombera en panne…

Une nouvelle très intéressante, qui traite d’un sujet récurrent chez l’auteur : la mort.