"Traveling 357" de Denis Albot
Date de publication : 20 avr. 2016 12:33:50
Évidemment, lire le deuxième roman de mon ami et voisin Denis Albot était presque une obligation. Si vous saviez comme les obligations m’ennuient. Alors, il fallait espérer que ce deuxième opus des enquêtes de Simon et Marie soit à la hauteur du premier.
Dès les premières pages, Denis nous gratifie de ses recettes qui font mouche. Des histoires courtes comme des séries télé, des caricatures de personnages croustillants et complètement barrés, des dialogues incisifs, un savant mélange entre intrigues et vie privée.
Denis affine son équipe d’enquêteurs. Si son premier roman était plutôt centré sur le commandant Simon Delien, cette fois-ci, l’accent est mis sur Marie Walcovitch, devenue entre-temps commissaire et sur ses personnages secondaires beaucoup plus approfondis.
Les histoires nous emmènent à Chicago, en pleine braderie de Lille, autour de l’écluse de Don, dans une salle de fitness réservée aux femmes, le tout dans un rythme effréné. La lecture est toujours aussi fluide et facile, les pages se tournent sans heurt, nous sommes bien dans la continuité du premier volet.
Mon ressenti à la fermeture du livre était que la part de la vie privée des personnages était plus importante encore que dans le premier opus. Ce qui devrait plaire aux amateurs du genre et peut-être gêner ceux qui s’attendent à du polar plus classique, avec des intrigues plus longues, plus étoffées, et la présence d’un fil rouge entre les différents épisodes. J’en reviens à ce que je pensais dès la lecture de son premier roman : il faut lire Denis Albot en laissant au vestiaire tous ses préjugés et en s’attendant à tout sauf au prévisible.
Je sais de sources sûres que notre duo de choc refera parler de lui. Nous attendrons ça avec impatience et curiosité.