Gaëlle Perrin se rend souvent dans les salons du livre du Nord. C’est à cette occasion que nous avons très vite sympathisé. Mais ce n’est qu’en m’installant dans sa région que je me suis enfin décidé à acquérir l’un de ses romans, lors du salon de Villefontaine, l’un des derniers avant le drame… Et comme j’ai eu raison…

Le pitch : Nous suivons dans cette histoire un inspecteur de la police de Londres qui sévit à la fin du XIXe. Henry Wilkes est diminué physiquement et est relégué aux faits divers sans intérêt. Or, lorsqu’il commence l’enquête sur le cadavre d’un gamin des rues, retrouvé le crâne ouvert dans un souterrain, qu’aucun de ses collègues ne veut prendre, il voit là une opportunité pour sortir de l’oubli. Surtout qu’en même temps, une mystérieuse jeune femme de la haute société lui demande de rouvrir l’enquête sur la mort de sa sœur.

Voilà également une belle plume du monde du polar, et pas qu’efficace, car cette histoire nous permet surtout de nous plonger dans un Londres de 1892, comme si vous y étiez. Le climat, les rues, les personnages. Et si l’intrigue n’est pas la plus complexe qu’il m’ait été amené de lire, sans le son et l’image, j’ai voyagé dans le temps, j’ai palpé l’épais brouillard londonien, et j’ai senti les odeurs des ruelles populaires ou des premières lignes de métro.

Merci pour ça Madame Gaëlle Perrin.