Bonjour à tous

Dans la lignée de « Herbert West, réanimateur », avec « La peur qui rode », Lovecraft écrit sa seconde nouvelle en chapitre destinée à un magazine sous forme de feuilleton. Contrairement au petit reproche que j’avais émis pour Herbert West, je n’ai pas constaté cette fois l’insistance des rappels à chaque nouveau chapitre.

Lovecraft nous communique peu d’informations sur le narrateur, en dehors du fait qu’il est un amateur de l’étrange autant en littérature que dans la vraie vie. Cet homme s’est intéressé à une maison abandonnée du Mont des Tempêtes. Accompagné par deux hommes robustes, il part passer une nuit dans ces lieux réputés hantés. Au réveil, il trouvera ses deux acolytes sauvagement assassinés.

Au grès des chapitres suivants, il poursuivra malgré tout son enquête en se plongeant dans le passé de la famille ayant vécu dans cette demeure : les Martense. Le Mont des Tempêtes fait partie des Montagnes Catskill, occupé jadis par une population hollandaise (une référence dans la continuité de la précédente nouvelle).

« La peur qui rode » est un classique de Lovecraft. On y retrouve une part importante prise par les descriptions et les ambiances. À nouveau, le narrateur est un survivant gagné par la folie. Le final épique reste assez effrayant.